poèmes sur les saisons

+20 poèmes sur les saisons : Une ode à la nature

Depuis toujours, la nature est une source d’inspiration inépuisable pour les poètes, en perpétuelle transformation. À chaque changement de saison, avec ses différentes teintes, sensations et ambiances, les écrivains ressentent une envie ardente de saisir l’instant éphémère dans les liens de la poésie. En outre, cette connexion intime avec les saisons nourrit leur créativité et les pousse à exprimer la beauté changeante du monde qui les entoure. Les saisons, de l’embrasement automnal à la douce torpeur estivale, créent un cadre poétique où les mots se mêlent aux éléments pour créer des symphonies éphémères, notamment dans les poèmes sur les saisons.

Notre but dans cet article est de vous accompagner à travers une sélection de poèmes sur les quatre saisons, vous permettant ainsi de vous plonger dans la beauté évolutive et la diversité impressionnante de chaque période de l’année. En explorant ces créations, notre objectif est de saisir non seulement l’essence de chaque saison, mais également la magie intemporelle qui découle de la fusion entre la nature et la poésie.

De même, à travers cette sélection de poèmes d’automne, nous vous invitons à explorer la splendeur impressionnante de cette saison, lorsque les feuilles se teintent de couleurs chaudes et que l’air est empreint de tristesse. Laissez-vous emporter donc par les vers des poètes dans un monde où la nature se couvre de sa plus belle étoffe avant de s’endormir pour l’hiver.

Feuille rousse, feuille folle

Feuille rousse, feuille folle

Tourne, tourne, tourne et vole !

Tu voltiges au vent léger

Comme un oiseau apeuré.

Feuille rousse, feuille folle !

Sur le chemin de l’école,

J’ai rempli tout mon panier

Des jolies feuilles du sentier.

Feuille rousse, feuille folle !

Dans le vent qui vole, vole,

J’ai cueilli pour mon cahier

La feuille rousse qui dansait.

- Luce Fillol

L’automne

On voit tout le temps, en automne,

Quelque chose qui vous étonne,

C'est une branche, tout à coup,

Qui s'effeuille dans votre cou.

C'est un petit arbre tout rouge,

Un, d'une autre couleur encor,

Et puis, partout, ces feuilles d'or

Qui tombent sans que rien ne bouge.

Nous aimons bien cette saison,

Mais la nuit si tôt va descendre !

Retournons vite à la maison

Rôtir nos marrons dans la cendre.

- Lucie Delarue, Mardrus

Quand l’automne en saison revient

Quand automne en saison revient,

La forêt met sa robe rousse

Et les glands tombent sur la mousse

Où dansent en rond les lapins.

Les souris font de grands festins

Pendant que les champignons poussent.

Ah ! que la vie est douce, douce

Quand automne en saison revient.

- Samivel

L’écureuil et la feuille

Un écureuil, sur la bruyère,

Se lave avec de la lumière.

Une feuille morte descend,

Doucement portée par le vent.

Et le vent balance la feuille

Juste au-dessus de l’écureuil ;

Le vent attend, pour la poser

Légèrement sur la bruyère,

Que l’écureuil soit remonté

Sur le chêne de la clairière

Où il aime à se balancer

Comme une feuille de lumière.

- Maurice Carême

Découvrez plus de poèmes sur l’automne

Avec douceur, l’hiver, période de tranquillité et de magie, s’installe, enveloppant le monde d’un manteau de neige scintillant. En effet, c’est une période où le froid glacial réveille nos émotions épuisées et où les paysages acquièrent une aura enchantée. Découvrez ainsi l’univers captivant de l’hiver à travers cette sélection de poèmes, où la neige brille sous la lumière argentée et où les écrivains célèbrent la beauté fugace de cette saison froide.

La neige

La neige nous met en rêve

Sur de vastes plaines

Sans traces ni couleur.

Veille mon cœur,

La neige nous met en selle

Sur des coursiers d'écume.

Sonne l'enfance couronnée

La neige nous sacre en haute mer,

Plein songe, toutes voiles dehors.

La neige nous met en magie,

Blancheur étale, plumes gonflées

Où perce l'œil rouge de cet oiseau.

Mon cœur ;

Trait de feu sous des plumes de gel,

File le sang qui s'émerveille.

- Anne Hébert

Mon hiver

Mon hiver est parfumé

De cendres, de feux de cheminées.

D’encens et de lavande,

Pour tous mes enrhumés...

Mon hiver est beau

De blanc et de glace

De givre sur les arbres,

De palais transparents.

Mon hiver je l’entends

Grincer dans les branches,

Craquer sous mes pas

Souffler dans les ruelles...

Je colle mon nez à la vitre

Mon hiver est buée

A nouveau il m’invite,

A me recroqueviller.

- Veronik Leray

Bonjour monsieur l’Hiver

- Hé ! bonjour monsieur l’Hiver !

Ça faisait longtemps…

Bienvenue sur notre terre,

Magicien tout blanc.

- Les montagnes t’espéraient ;

Les sapins pleuraient ;

Les marmottes s’indignaient ;

Reviendra-t-il jamais ?

- Mes patins s’ennuyaient ;

Mes petits skis aussi ;

On était tous inquiets ;

Reviendra-t-il jamais ?

- Hé ! bonjour monsieur l’Hiver !

Ça faisait longtemps …

Bienvenue sur notre terre,

Magicien tout blanc.

- Patrick Bousquet

Blanche saison

Le mois de janvier est arrivé,

Annonçant ainsi la nouvelle année !

Depuis quelques jours déjà,

La neige tient compagnie au froid.

La ville revêt son manteau blanc,

On ne distingue plus rien à présent.

L’hiver est maintenant bien installé.

Vive les bons feux de cheminée !

- Karine Persillet

Plongez davantage dans la poésie hivernale avec notre sélection supplémentaire de vers envoûtants.

Grâce à cette sélection de poèmes sur le printemps, partez pour un voyage magique au cœur de la renaissance de la nature. Le printemps, avec sa lueur de renouveau, éveille les sens et réveille les âmes endormies par l’hiver. Laissez-vous emporter par la couleur des fleurs, le chant des oiseaux et la douce caresse du soleil, célébrant ainsi l’apparition de la vie après une période d’hiver calme.

Printemps

Les petits poings

Des bourgeons bruns

Dans la lumière

Ouvrent leurs doigts

Verts, verts, verts, verts ...

Au bout des branches

Les marronniers fleuris

Allument leurs bougies

Roses et blanches.

Les fleurs candides

Des cerisiers

Les aubépines

Dans les prés

Font une ronde folle et blanche

Blanche, blanche, blanche, blanche

- Raymond Richard

Le Muguet

Cloches naïves du muguet,

Carillonnez ! Car voici Mai !

Sous une averse de lumière,

Les arbres chantent au verger,

Et les graines du potager

Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! Car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l'âme légère,

Les fillettes s'en vont au bois

Rejoindre les fées qui, déjà,

Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! Car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !

- Maurice Carême

Joie du printemps

Au printemps, on est un peu fou,

Toutes les fenêtres sont claires,

Les prés sont pleins de primevères,

On voit des nouveautés partout.

Oh! regarde, une branche verte!

Ses feuilles sortent de l'étui!

Une tulipe s'est ouverte...

Ce soir, il ne fera pas nuit,

Les oiseaux chantent à tue-tête,

Et tous les enfants sont contents

On dirait que c'est une fête...

Ah! que c'est joli le printemps!

- Lucie Delarue-Mardrus

Printemps

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !

Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,

Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !

Les peupliers, au bord des fleuves endormis,

Se courbent mollement comme de grandes palmes ;

L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;

Il semble que tout rit, et que les arbres verts

Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.

Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;

Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,

A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,

Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

- Victor Hugo, Toute la lyre

Explorez davantage de poésie célébrant le printemps

Avec cette collection de poèmes sur l’été, vous pourrez vous immerger dans l’agitation ensoleillée et la chaleur éclatante de cette période estivale. Les poètes saisissent l’essence vibrante de l’été à travers des vers remplis de bonheur, d’émerveillement et de nostalgie, sous le ciel azur et les journées infinies. Ainsi, plongez dans l’enchantement des vacances estivales et la vitalité de la nature en pleine expansion.

Les papillons

De toutes les belles choses 

Qui vous manquent en hiver, 

Qu'aimez-vous mieux ?

- Moi, les roses;

- Moi, l'aspect d'un beau pré vert;

- Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons;

- Moi, le rossignol qui chante; 

- Et moi, les beaux papillons. Le papillon, fleur sans tige 

Qui voltige,

Que l'on cueille en un réseau; 

Dans la nature infinie,

Harmonie

Entre la plante et l'oiseau.

- Gérard de Nerval

La mer s’est retirée

La mer s'est retirée,

Qui la ramènera ? 

La mer est démontée, 

Qui la remontera ? 

La mer est déchaînée,

Qui la rattachera ?

Un enfant qui joue sur la plage, 

Avec un collier de coquillages.

- Jacques CHARPENTREAU

L’été

C'est une fête en vérité,

Fête où vient le chardon, ce rustre 

Dans le grand palais de l'été 

Les astres allument le lustre.

On fait les foins. 

Bientôt les blés. 

Le faucheur dort sous la cépée ; 

Et tous les souffles sont mêlés 

D'une senteur d'herbe coupée.

- Victor Hugo

Chaleur

Tout luit, tout bleuit, tout bruit, 

Le jour est brûlant comme un fruit 

Que le soleil fendille et cuit.

Chaque petite feuille est chaude 

Et miroite dans l'air où rôde 

Comme un parfum de reine-claude.

Du soleil comme de l'eau pleut 

Sur tout le pays jaune et bleu 

Qui grésille et oscille un peu.

Un infini plaisir de vivre 

S'élance de la forêt ivre,

Des blés roses comme du cuivre.

- Anna de Noailles

Explorez une plus grande diversité de poèmes sur l’été

Pour conclure, les saisons ont toujours occupé une place primordiale dans la poésie, captant l’intérêt des écrivains au fil des siècles. Grâce à leur aptitude à susciter une multitude d’émotions et d’images, ils sont inépuisables en tant qu’inspiration. En observant les poèmes sur les 4 saisons, nous sommes conviés à plonger dans la diversité de chaque élément de l’année, à savourer sa beauté singulière et à ressentir la magie qui se trouve dans les évolutions constantes de la nature. Par conséquent, chaque écoute de la poésie devient une commémoration de la variété des saisons et un hommage à la poésie intemporelle qui les capture avec une grande beauté.

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